Une gueule de bois pas comme les autres


Publié le 31 décembre 2022

Billets doux

Bien le bonjour à toi,

C'est avec beaucoup de joie que je te retrouve dans ce dernier billet doux de l'année.

Et quelle année !

D'ailleurs, sache que dans cette édition, tu ne trouveras ni bilan annuel, ni bonnes résolutions. Je n'ai rien contre, mais au moment où je rédige cette news je ne suis clairement pas dans le mood.

Après plusieurs jours à larver et pleurer dans mon lit, je me suis dit qu'il était temps de me relever les manches et de lutter contre cette espèce de "gueule de bois post prise de conscience".

Il y a quelques semaines, j'ai eu une révélation et depuis j'accuse le coup.

Avant de rentrer dans les détails, je vais te raconter une petite histoire.

SCÉNARIO :
Imagine-toi au volant d'une voiture, celle de ton choix. Depuis que tu es monté à bord, tu sens que quelque chose cloche. Les rapports sont difficiles à passer, à chaque vitesse tu sens une vraie résistance et pour pallier à ça, tu appuies deux fois plus fort sur l'accélérateur. Alors évidemment, tu avances, mais le trajet n'a rien d'agréable, d'autant que tu commences à sentir une odeur de brûlé. Que se passe-t-il ? En apparence tu fais tout bien, alors pourquoi est-ce si compliqué ?

RÉPONSE :
Tu as tout simplement oublié le frein à main 🤦‍♀️

Maintenant que tu as l'image, imagine que tu aies toujours conduit de cette manière. Dans quel état serait ta voiture ? Quels seraient les risques ?

Il y a quelques semaines, j'ai réalisé que cette conductrice négligente, c'était moi et que ce soit dans ma vie de salariée ou en tant qu'entrepreneuse, j'avais toujours avancé de cette manière. Et le pire, c'est que je ne savais pas que c'était moi qui maintenais le frein à main levé.

C'est con, mais ça a expliqué bien des choses : la frustration, la colère, la tristesse, l'épuisement mental, les angoisses, le découragement.

J'ai toujours pensé que, face à la résistance, il fallait appliquer plus de pression.

SPOILER ALERT
J'avais tout faux !

Je réalise petit à petit que je n'ai jamais su lâcher prise.

D'ailleurs, si tu souhaites en savoir plus sur ce sujet, je te recommande chaudement le replay de mon live Twitch : Continuer de pousser ou lâcher prise ?
J'ai pris beaucoup de plaisir à faire ce stream, un vrai exercice thérapeutique.

Après, je vais être transparente, ce n'est pas parce que j'ai pris conscience de quelque chose que toutes mes difficultés vont s'évaporer. Chaque prise de conscience, même positive, amène son lot de questionnements plus profonds, de déséquilibres, de peurs et d'incertitudes.

Ça va sûrement te paraître contradictoire mais, parfois même si la manière dont on agit nous conduit systématiquement à de la souffrance, on peut avoir peur d'agir autrement.

Pourquoi ?
C'est justement en essayant de répondre à cette question que l'on comprend comment baisser ce putain de frein à main !

Et c'est aussi le gros du travail que j'entreprends en ce moment.

Alors si tu rencontres des difficultés similaires, j'espère que mon témoignage t'aidera à comprendre qu'il est parfois nécessaire de desserrer les poings pour pouvoir saisir les mains tendues.

À méditer ou à jeter. ;)

Meilleurs voeux pour cette nouvelle année !

Outrospectivement,
Anissa

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